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issy les moulineaux - Page 7

  • L’EFFET MACRON CREE UNE SITUATION SCHIZOPHRENIQUE DANS LA 10e CIRCONSCRIPTION (VANVES/ISSY) UN AN APRES L’ELECTION D’ATTAL

    Cette 10éme circonscription est tout à symptomatique de la schizophrénie qui règne dans les deux principales villes qui la constituent et sont détenues par des maires UDI, un an après l’élection de Gabriel Attal, député LREM. Le premier ex-député, qui a vu son poulain battu par ce jeune député, porte parole du Mouvement La République en Marche, est dans une opposition totale, l’empêchant d’ouvrir une permanence, menaçant les associations qui l’invitent, l’ignorant dans les cérémonie, inaugurations etc…comme en faisait état le Parisien voilà 2/3 semaine. Le second, maire de Vanves, a tenté des approches, envoyé quelques signes en vu de constituer une liste commune, quite à se faire enguirlandé par son collègue d’Issy les Moulineaux qui n’apprécie pas du tout cette «danse du ventre», sans grand succés jusqu’à présent.

    Dans les autres villes de cette circonscription, la situation est totalement différente : A Boulogne, son maire a donné son feu vert à la création d’une groupe LREM dans son conseil municipal à la condition que ses élus restent dans sa majorité, mais il n’avait pas réussi jusqu’à présent à avoir l’aval des instances LREM départementales et nationales pour officialiser ce groupe. Contrairement à Meudon, et même à Vanves, où leur conseils municipaux disposent chacun d’un groupe LREM. Sans parler de ses adjoints et élus qui ne bougent pas pour l’instant, mais qui seraient tentés de venir grossir ces groupes LREM municipaux.

    Malgré cette différence d’approche des macronistes, une chose rassemble ses deux maires de Vanves et d’Issy les Moulineaux : Ils supportent de moins en moins la critique comme l’ont constaté certains de leurs administrés à leurs dépens ses derniers temps : Le blog  par un droit de réponse plutôt «diffamant» à propos de l’installation de foods strucks place de la République, et l’association Agir pour le Plateau qui a fait l’objet d’une lettre interne, d’une rare violence, du maire de Vanves aux adhérents de l’UDI, parce qu’elle a le malheur de s’opposer au projet Woodeum et surtout le résidence étudiante de l’appel à projet «Inventer la Métropole du Grand Paris». Comme l’exprimait un vanvéen  «on constate malheureusement une tentative d’intimidation à qui se permet simplement de critiquer la communication municipale, ce qui ne semble pas tolérable en haut lieux ! ». A Issy les Moulineaux, le maire a viré des adjoints historiques voilà prés d’un an, car il jugeait qu’ils n’avaient pas assez soutenu son poulain aux législatives. Il est vrai qu’ils sont aidés, car il n’y a pas de véritable opposition tant à Vanves qu’à Issy les Moulineaux. C’est pourquoi la réforme institutionnelle d’Emmanuel Macron aurait du bon, en prévoyant de limiter à deux ou trois mandats, les fonctions de nos élus parlementaires, maires, conseillers régionaux et départementaux

  • VANVES SUIT DE PRES UNE FUSION BOULOGNE/ISSY EN MARCHE MAIS QUI ATTENDRA DES JOURS MEILLEURS

    A la fin de cette année, la messe n’est pas encore dite à propos de la fusion d’Issy les Moulineaux et de Boulogne même si leurs maires n’ont pas réussi à obtenir le gel pour 5 ans de la contribution fiscale de leur commune nouvelle qui était l’une des conditions mises à ce rapprochement. Malgré deux tentatives à l’Assemblée Nationale lors de l’examen des projets de lois de finances rectificatives 2016 voilà quinze jours et de  réforme du statut de Paris et à l’aménagement urbain la semaine dernière 

    L’objectif était de faire profiter d’une mesure incitative prévue pour les communes de moins de 10 000 à 15 000 habitants, les communes de taille plus importante  qui créeraient une communes nouvelles de plus de 100 000 habitants situés au sein d’une métropole. Arnaud Richard député PS du Val d’Oise qui a défendu cet amendement, expliquait  « qu’à défaut de soutenir ces communes nouvelles via des incitations fiscales et budgétaires, il convenait au moins de leur garantir la neutralité fiscale. Et prévoir ainsi  qu’au cours des cinq premières années suivant leur création, les prélèvements opérés sur leur DGF et leurs contributions aux mécanismes de péréquation ne puissent être supérieurs à l’addition des contributions et prélèvements opérés sur les anciennes communes l’année précédant la création de la commune nouvelle. Cette garantie de neutralité fiscale et budgétaire serait de nature à inciter les élus à s’engager dans la voie de création de communes nouvelles ».

    Mais voilà, le rapporteur  de la loi sur la révision du Statut de Paris, la rapporteuse générale du budget,  tous  les deux socialistes, le président LR de la commission des finances et le ministre PRG des collectivités locales ont rejetés cette proposition   car  « le coût de ce gel, dans un espace métropolitain,  serait supporté par les autres communes, ce qui ne semble ni équitable ni justifié. La fusion des communes vise à faire en sorte que des territoires, notamment là où il y a des communes de 50, 60, 100 habitants, puissent se regrouper pour avoir une population et donc une force plus importantes. Ici, le schéma est tout autre : on parle de métropoles, dont la densité de population est largement supérieure à celle des zones rurales. Il n’est pas question de faire financer par les autres communes le gel de ces dispositions » ont-ils expliqués en considérant que  « cet amendement avait  manifestement pour objet d’octroyer un avantage à certaines communes nouvelles tout en ne comprenant  pas à quelle cohérence obéit le calcul »

    André Santini avait réagit dés le premier refus en dénonçant la « position dogmatique du gouvernement et de Christian Eckert » alors que son collégue Piere Christophe Baguet  notait que cette disposition « n’aurait eu aucun impact sur le budget de l’Etat » tout en appelant à la cohérence :  « Anne Hidalgo,  maire PS de Paris, ne peut pas demander à réorganiser la ville de Paris en fusionnant les quatre premiers arrondissements, tout en refusant de soutenir des projets de fusion au sein de la métropole du Grand Paris. En tous les cas, ces deux votes ne sont  « pas du tout un coup d’arrêt » dans le processus de mariage entre les deux villes. Pour ces deux maires, il est urgent d’attendre des cieux plus cléments, après les élections présidentielles, par exemple

  • BOULOGNE ET ISSY SE SONT FIANCEES SANS VANVES

    Les conseillers municipaux de Boulogne et d’Issy Les Moulineaux se sont réunis samedi matin, comme pour un mariage, dans leur hôtel de ville respectif  pour engager le processus de  fusion prévue pour 2018. Par rapport aux 700 villes Nouvelles créées depuis que la loi le permet, celle-ci sera la plus importante de France, car Boulogne/Issy les Moulineaux deviendront la 12éme commune de France, derrière Lille et Rennes  Mais c’était plutôt des fiançailles célébrée autour d’un verre de l’amitié à l’heure du déjeuner dans les salons de l’hôtel de ville de Boulogne, mais sans Vanves,  car la fusion ne sera actée que fin 2017. Entretemps, des groupes de travail seront constitués dés la Rentrée de Septembre 2016 pour approfondir différentes thématiques et associer tant la population que les agents municipaux. Cette absence de Vanves a été relevée par Thomas Puijalon, le leader socialiste isséen constatant que « Vanves sera isolée alors qu’il y a une certaine synergie avec Issy les Moulineaux » en donnant quelques exemples avec le rapprochement de leur CCAS respectif, une mutualisation de la commande publique…alors que ce n’est pas le cas avec Boulogne.